Tom Aubrun a connu un parcours très atypique en rejoignant le deuxième niveau du circuit universitaire américain à l'âge de 21 ans. Ses quatre saisons à Norwich University (Vermont) resteront mémorables, surtout la dernière où il avait réalisé un enchaînement de matches fantastique. Neuf rencontres sans prendre un but - ce qui, en hockey sur glace, est rarissime -, des statistiques globales affolantes (0,77 but encaissé par match, 96,7 % d'arrêts en saison régulière), mais la pandémie du Covid avait interrompu l'histoire.

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Un contrat AHL puis des difficultés pour s'imposer

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Dans son malheur, Tom Aubrun avait trouvé une petite éclaircie en se voyant offrir un contrat AHL, la ligue mineure de la NHL. Là aussi, l'exploit fut grand car généralement ce genre de contrat ne tombe que dans la besace de joueurs confirmés de NCAA (premier niveau du circuit universitaire américain). Le voilà à l'été 2020 dans l'antichambre des Blackhawks de Chicago.

La suite fut plus difficile. Soumis à une très forte concurrence, dans une équipe qui subissait, le portier français n'aura joué que 3 matches en AHL avec Rockford, et 10 dans le niveau en dessous, l'East Coast (ECHL). Sa deuxième année fut encore plus complexe, ballotté entre le statut de gardien remplaçant en ECHL et quelques furtifs retours à Rockford pour pallier des blessures.

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Logiquement, son contrat n'a pas été renouvelé et il n'est pas parvenu à rebondir en East Coast. Aubrun a dû descendre encore d'un niveau (la SPHL) pour jouer une quinzaine de matches.

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À 27 ans, le gardien souhaite donner un nouvel élan à sa carrière en rejoignant le club de Chamonix, où il a débuté le hockey;